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Un dispensaire pour Banogo

Ce site a pour but de parler du projet humanitaire auquel j'ai participé en Juillet-Août 2005 au Burkina Faso.

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  1. L'association
  2. Nature de l'action

  3. Plan du dispensaire
  4. Le Burkina Faso

  5. Les enfants de Banogo
  6. Le village

  7. Le chantier
  8. Deux ans après

L'association

Interne au Lycée Saint Gatien de Joué Lès Tours (Indre et Loire), l'association "Frères Lointains 37" voit le jour en 1993. Son objectif : durant deux ans, un groupe d'une quinzaine de lycéens, aidé de deux ou trois professeurs, réalisent différents chantiers chez des particuliers et recherchent des dons pour ainsi permettre le financement total d'un projet humanitaire dans un pays en voie de développement.

Depuis sa création, l'association a réalisé six projets dans différents pays: Frères Lointains 37
1995 : Burkina Faso;
1997 : Inde;
1999 : Sénégal;
2001 : Madagascar;
2003 : Madagascar;
2005 : Burkina Faso;
2007 : Burkina Faso.

Nature de l'action

LA SITUATION SANITAIRE AU BURKINA FASO

La situation sanitaire des populations est préoccupante.
Paludisme, diarrhées, épidémies de rougeole et de méningite, gangrènes maxilo-faciales chez les jeunes enfants dues à des carences alimentaires causées par une alimentation basée trop souvent uniquement sur le mil, SIDA… La liste des maladies n'en finit plus hélas !

Des chiffres catastrophiques très inférieurs aux normes communes de L'OMS s'ajoutent à cette litanie :
-- 1 médecin pour 30 000 habitants;
-- 1 sage-femme pour 28 000 habitants;
-- 1 infirmier pour 20 000 habitants.

Le pays manque de dispensaires, de lits d'hôpitaux.

Bien que de nettes avancées aient été faites depuis l'indépendance (l'espérance de vie est passée de 32 ans en 1960 à 45 ans de nos jours), tout est réuni pour avoir l'un des taux de mortalité les plus élevés de la planète.

Laissons de nouveau parler les chiffres :
-- Taux de mortalité maternelle : 48,4 ‰ naissances vivantes;
-- Taux de mortalité néonatale : 43,7 ‰;
-- Taux de mortalité infantile : 108,6 ‰;
-- Taux de mortalité infanto-juvénile : 185 ‰.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique sanitaire, le gouvernement Burkina Be cofinance des soins, augmente le taux de couverture vaccinale contre les principales maladies, cherche à réduire l'étendue des maladies parasitaires, incite à l'utilisation de médicaments génériques, essaie de réduire le taux de mortalité générale et infantile notamment par une intensification des soins en faveur de la mère et de l'enfant.

Mais dans ce pays où la moitié de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, le gouvernement est dans l'obligation de continuer à faire appel à des partenaires extérieurs pour la construction et l'équipement des structures de santé.

L'action en Juillet/Août 2005

Construction d'un dispensaire dans le village de BANOGO

Le choix est justifié pour quatre raisons :
-Nous voulions que notre action ait un caractère vraiment humanitaire avec des retombées directes sur une population en situation précaire.
-La situation des Burkina Bé nous a fortement marqués. Les habitants de Banogo doivent parcourir de longues distances sur de mauvaises pistes avant d'atteindre le premier poste de soins. Difficile d'imaginer une mère et son enfant malade traversant la savane par 40°C ou sous des trombes d'eau pendant la saison des pluies. La misère, les conditions, le fatalisme les fait trop souvent renoncer.
-Le fait que le gouvernement du Burkina Faso ait accordé un permis de construire et se soit engagé à nommer un infirmier sur le secteur de Banogo dès que le dispensaire sera construit conformément à sa politique sanitaire.
-Le fait que le gouvernement ait accordé ce permis de construire en août 1998 mais que les habitants de Banogo n'aient toujours pas trouvé d'ONG pour la construction du dispensaire.

Bénéfice attendu :
-La construction du dispensaire ainsi que la nomination d'un infirmier rémunéré par le gouvernement doit conduire à une baisse significative de la mortalité infanto-juvénile sur le secteur de Banogo.
-Nous nous sommes engagés à financer l'intégralité de la construction du dispensaire de Banogo et d'être en juillet/Août 2005 sur le chantier aux côtés des villageois.

COMPLEMENTS A L'ACTION

Quand une communauté, un pays est trop pauvre pour financer un projet dont le coût paraitrait dérisoire chez nous, on imagine sans difficulté le niveau de vie de la population.
Le groupe a décidé d'essayer de tout faire pour apporter un plus aux habitants de Banogo et des environs.

Le coup de pouce consistera dans la mesure du possible et par ordre de priorité en :
-Achat du bloc réfrigérant obligatoire pour la conservation de certains médicaments.
-Acheminement de médicaments.
-Mise à disposition du dispensaire de quelques lits.

Plan du dispensaire

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